(English version here)
Bonjour,
À Vox Lanaudière, cette semaine, je vous présentais deux techniques toutes simples: la fausse-couture et un traitement pour le Grungeboard. Voici la page présentée en exemple:
Pour réaliser ma page, j’aimais beaucoup le papier à rayures (Graphic 45), mais je trouvais trop « envahissant » de l’utiliser en grand. J’ai donc opté pour de petites touches, en alternance avec d’autres motifs dans des couleurs coordonnées. Voici comment j’ai procédé :
- J’ai découpé au format 11″ x 11″ un carton blanc pour servir de base à mon « patchwork ».
- J’ai découpé à l’aide de ma tranche des rectangles des cartons à motifs choisis à différents formats.
- J’ai collé mes rectangles de carton côte à côte pour couvrir mon fond blanc en entier. (J’ai utilisé la colle Fabri-Tac – une colle à base de solvant qui ne gondole pas le papier – vu que mes coutures devaient être simplement dessinées, je voulais que mon fond soit bien solide).
- À l’aide du gabarit « Easy Stitches » de Hot Off the Press (HOTP-7328), j’ai « cousu » mes rectangles de carton en traçant simplement au marqueur noir les points de mon choix – j’aimais bien l’idée du point droit qui donne un air de « cicatrice » à mon travail…
- J’ai centré et collé mon fond de patchwork sur mon carton noir et continué ma page.
Le deuxième produit que j’ai bien aimé pour ce projet est le Grungeboard, dand la série Idea-Ology de Tim Holtz. Il s’agit d’un carton qui rappelle un peu le « chipboard », mais très souple et dont le toucher ressemble un peu au cuir. Ceci rend le produit extrêmement polyvalent et permet de réaliser toutes sortes de choses qui ne fonctionneraient pas avec le carton aggloméré traditionnel, tel que des pentures, par exemple. De plus, ce carton est assez malléable pour le découper ou le gaufrer à sec dans la Big Shot (ou la Cuttlebug, ou toute autre machine de découpe). Il est aussi un peu moins poreux que le carton traditionnel, ce qui en fait un candidat idéal pour toutes sortes de traitements de vieillissement et de coloration : encre, peinture, sablage, etc.
Pour réaliser mes citrouilles, j’ai d’abord dessiné et découpé mes modèles à la main – mais j’aurais aussi bien pu les passer dans la Big Shot avec les matrices de mon choix. Pour découper ce matériau assez épais, il vous faudra de bons ciseaux bien forts. Les ciseaux Tim Holtz distribués par Tonic Studios sont mes préférés. Faits forts et présentant une poignée tout confort (à la fois droitier et gaucher), ils sont très aiguisés et leur lame ne se déformera pas sous l’effort.
J’ai ensuite choisi des matrices de gaufrage dans lesquelles j’ai placé mes citrouilles pour leur donner du relief. J’ai utilisé plusieurs modèles pour différencier mes citrouilles, puisqu’elles seraient toutes orangées.
J’ai peint la surface de chacune des citrouilles en orange et j’ai laissé sécher.
Pour le choix de peinture, j’aime bien les Paint Dabbers de Ranger, vu que les bouteilles sont dotées d’un applicateur en mousse utile pour bien couvrir la surface sans se salir les doigts ou verser trop de peinture. Une autre option : les peintures acryliques pour tissu So Soft de Deco Art. Ces dernières sont conçues pour rester souple après le séchage, ce qui est particulièrement intéressant pour les matières flexibles, comme le Grungeboard.
Une fois mes citrouilles bien sèches, j’ai appliqué de l’encre Distress (Ranger) pour faire ressortir le relief – et maintenant, on voit bien les motifs gaufrés dans le grungeboard. J’ai encré les bords et adhéré mes citrouilles à ma page.
J’ai aussi ajouté des volutes de carton (Magenta), mais pour le traitement, je vous laisse en suspens… Je reviendrai dans les semaines à venir avec la méthode.
J’espère que ça vous a plu, et je vous invite à revenir au mois de novembre pour une chronique plus approfondie sur les traitements du Grungeboard.